Grande série française (affiche du dvd 6X 1h30 dialogues de Jean Cosmos. Série sur l'école d'autrefois et d'aujourd'hui.
J'ai été nominée "meilleur actrice" pour ce double rôle, car je jouais la femme de l'instituteur de 1885 à 1910 et ma propre petite fille dans le dernier épisode qui se déroule en 1984, où je joue une institutrice moderne dans le Massif central d'aujourd'hui: beaux Rôles!
Nous avons tourné pendant plus de 4 mois pendant toutes les saisons dans des paysages sauvages comme peuvent l'être le plateau des Causses et la région de Rodez. Dans le rôle du siècle dernier, on m'a maquillé pour le vieillissement en femme de 40 ans, à l'époque j'en avais 22 c'était étonnant de se voir dans le lointain! Aujourd'hui, je peux dire que la maquilleuse avait vu juste! J'ai toujours plaisir à parler du film avec jean-Pierre Marchand.
Magnifiques dialogues de Cosmos, on en rêve encore!
RESUME
1881. Une loi d’amnistie vient d’autoriser les proscrits de la Commune à regagner la France. Lourd de bagages, le chariot de Paulin Labarthe grimpe la route qui mène aux plateaux du Larzac. Par les bois, Maria Meissonnier ramène à la maison son petit Louis après avoir tenté de le faire admettre à l’Ecole des Pères.
Neige. Hurlement des loups. Le sentier croise la route. La mère et l’enfant sont sauvés.
L’ancien communard, homme instruit et juste, entreprend l’éducation de Louis, tandis qu’une inclination partagée le rapproche de Maria.
Porté par la soif d’apprendre, aidé par les lois qui, bientôt, fondent l’École laique, gratuite et obligatoire, Louis deviendra Maître d’Ecole. Il épousera Camille, institutrice.
Leurs enfants, Marie-Pauline et Laurent, suivront leurs traces, acteurs de l’histoire de la République jusqu’à l’enfer de 1914 dont ils seront les héros et les victimes.
Cent ans après la neige et les loups, leur petite-fille, Carole, mènera, avec la même lucidité et la même détermination que ses ancètres, son combat pour l’Ecole.
Avec tendresse et humour, spectateurs, on aura été invités à accompagner l’École Publique à travers un siècle d’histoire souvent cruelle, bercés par une dictée de Victor Hugo :
Le progrès de l’homme par l’avancement des esprits, point de salut hors de là…
et par une chanson qui dit :
Ce que je sais,
Comment je pense,
Je le dois à l’ardente douceur,
Aux sévères leçons
du Maître qui guidait ma main.
Nomination aux 7 d'Or comme Meilleure Actrice
Photo accessoire pour le film on est en 1910.
L'équipe du film: avec les acteurs en costumes!